Le lycée Hilaire de Chardonnet est désormais équipé d'une voiture électrique (qui a remplacé l'ancien véhicule de fonction à essence).

Pourquoi ce choix plus coûteux pour le lycée ?

La voiture électrique fait moins de bruit, pollue peu sur place (pas d'émission de gaz d'échappement), et représente peu d'émissions de CO₂. Son autonomie limitée n'est pas problématique pour un véhicule de fonction.

Cependant, on peut argumenter que ce véhicule électrique a engendré des pollutions ailleurs (pour l'extraction des minérais, notamment des terres rares et autre composants de la batterie et de l'électronique de bord, pour sa fabrication, pour son transport...), qu'elle en produira à terme (pour son recyclage), et que la production d'électricité rechargeant la batterie du véhicule génère aussi des gaz à effet de serre (certes moins en France qu'ailleurs dans le monde, du fait de l'emploi massif du nucléaire). Son empreinte écologique est donc loin d'être neutre.

Au final, l'emploi d'un véhicule électrique apparait comme un moindre mal pour le lycée, bien adapté aux problématiques locales.

Mais l'électrique ne représente pas la solution pour tous les problèmes engendrés par les moyens de transport à l'échelle nationale ou mondiale (il est notamment inenvisageable de remplacer tous les véhicules particuliers en France par des véhicules électriques, à moins de multiplier considérablement les centrales et le réseau électriques !)...

Pour plus d'éléments dans le débat sur l'intérêt écologique des véhicules électriques, un exemple de ressources ici ; et un article plus militant ici.